L'histoire de la ville de Genas

Un territoire morcelé.

Quoi qu’il en soit, après la formidable expansion de Lugdunum et de ses environs, la chute de l’Empire romain entraîna la désertification des lieux et ce fut la christianisation, à la fin du premier millénaire, qui induisit un nouvel essor à ces pays. À l’instar de ce qui advint de l’ensemble de ce district lyonnais, ce domaine fut morcelé en d’innombrables fiefs et en autant de seigneuries qui connurent des fortunes diverses. Un pays d’agriculture et d’artisanat qui survécut cependant aux multiples conflits qui agitèrent la région, notamment les guerres de Religion, quand ce n’étaient pas les épidémies récurrentes.

Une destination de villégiature.

Jusqu’à la Révolution, le petit village de Genas demeura à l’abri des grandes heures de l’Histoire, subsistant de sa culture de la vigne mais aussi des céréales et, bien entendu, des mûriers. Tout comme Lyon, sa puissante voisine, la commune tira profit de la révolution industrielle, avec tuileries et fabriques de tissu, de velours plus particulièrement, même si elle resta profondément ancrée dans son agriculture. Au début du XX^e siècle, l’arrivée du tramway qui reliait la bourgade à Lyon, favorisa la villégiature de Lyonnais en quête d’air pur et de calme bucolique. Puis ce furent les Trente Glorieuses et la croissance de la capitale des Gaules qui dopèrent l’économie locale jusqu’à nos jours.

Agriculture, industrie et quartiers résidentiels.

Aujourd’hui, la ville se scinde en trois parties, à peu près égales, avec secteurs ruraux et naturels (près de 40 exploitations agricoles), industrie et artisanat (avec entre autres EverEst Parc et la ZAC des Grandes Terres sans oublier la deuxième plus importante zone industrielle de France, Mi-Plaine,) et lotissements résidentiels. De ce fait, Genas représente le quart de la Métropole de Lyon, ce qui lui assure une démographie croissante depuis de nombreuses années, preuve s’il en était besoin, de son attractivité.

De multiples infrastructures.

À proximité immédiate de Lyon, Genas met à la disposition de ses habitants non seulement toutes les infrastructures de la métropole régionale, mais également ses propres équipements locaux. Ainsi, les Genassiens profitent-ils d’une médiathèque, d’une salle de spectacle (le Neutrino), de pas moins de cinq espaces sportifs avec une vraie variété de sports proposés, de quatre groupes scolaires et d’un collège publics, sans oublier les établissements en secteur privé, de la maternelle au collège.

Au cœur du pays de Velin.

Aux confins du Dauphiné, en pays de Velin, à 7 km de l’aéroport Lyon-Saint-Exupéry et de la gare TGV lyonnaise, à une quinzaine de kilomètres à l’est de la capitale des Gaules, Genas compte une population singulièrement jeune puisque près de 40% de ses habitants ont moins de 30 ans. Desservie par la rocade Est de Lyon à 2 km, par les autoroutes A43 et A432, la cité rhodanienne se montre très prisée par les familles et abrite un parc immobilier composé aux trois quarts de maisons individuelles.